André Marie MBIDA
Vincent Montagne a présenté un « premier bilan des ventes de livres en 2024 » lors de la cérémonie des voeux du SNE. Il est essentiel de prendre en compte les tendances plutôt que les chiffres pour cet exercice, même si il est encore très tôt dans l’année. L’année dernière, les ventes de droits à l’étranger ont donc augmenté : l’édition française s’exporte, ce qui est un élément positif. D’un autre côté, il est indéniable que « l’année a été plus difficile en France », ajoute le président de Média Participations.
Selon les premières prévisions, le chiffre d’affaires de l’édition a maintenu sa valeur stable, mais a connu une baisse de 3 % en volume. Et d’ajouter : « Une tendance déjà constatée en 2023, mais qui se renforce. » Bien sûr, il existe des exceptions et de grands succès, en particulier dans le domaine de la littérature. »
Selon les prévisions de notre partenaire Edistat, on constaterait une baisse de 4 % des ventes en volume, avec une ébauche à 301,18 millions d’exemplaires vendus en 2024. Le mois d’avril aurait été le plus pénible, avec une baisse de 10 % par rapport à 2023 et une baisse de 7 % également pour la rentrée littéraire de septembre. N’oublions pas qu’en 2023, il y avait déjà une baisse de 4 % par rapport à 2022, avec une sortie de 312,57 millions d’exemplaires. En ce qui concerne le chiffre d’affaires, il serait de 3,799 milliards € en 2024, générés par les divers points de vente en France, ce qui représente une baisse de 2 %. Les GSS représentent 53 % de ce montant, tandis que la librairie représente 36 % et les GSA 12 %.
