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Autodafé d’Harry Potter: l’amusante réaction de J.K. Rowling

Après une tentative de boycott ratée du jeu tiré de l’univers de Harry Potter, Hogwarts Legacy, dernière initiative en date contre J.K. Rowling : brûler un tome de Harry Potter, et le partager sur les réseaux sociaux. Une vidéo qui n’est pas passée sous les radars de la romancière à succès.

Parmi toutes les réactions possibles, J.K. Rowling a choisi l’ironie : « J’adore que vous ayez ajouté “tous droits réservés”, juste au cas où les gens essaieraient de soumettre [la vidéo] aux Oscars sans votre approbation. »

L’auteure de ce geste accompli durant une manifestation pro-trans se nomme Tess Hall. Elle se définit comme activiste et se présente comme, entre autres, réalisatrice et scénariste. Son post s’accompagne d’un petit commentaire : « Une méditation au coin du feu sur le fait d’attiser les flammes de la haine.»

Dans la vidéo, elle caractérise J.K. Rowling comme une « fanatique obsédée » qui est « adorée » par des « fascistes radicaux trans-exclusionnels ».

Elle continue, tout en contemplant le quatrième tome de la série Harry Potter, La Coupe de feu, se consumer, que l’écrivaine participe à une « guerre culturelle », et dans cette optique, expose les enfants à ce « vil vomissement ».

Parmi les commentaires en dessous du tweet de J.K. Rowling, Enny Solli décrit : « Brûler des livres est tellement progressiste et un tel hommage à la démocratie. Tu pourrais peut-être lui parrainer des ouvrages d’histoire. Elle semble en avoir besoin au plus vite. »

Une autre internaute, Queen Maebh, ajoute : « Imaginez allumer le feu et ne pas réfléchir. Je ne pourrais jamais brûler aucun livre. Ils sont trop précieux. Alors, pourquoi ne pas s’arrêter et réfléchir. Une fois que votre mouvement est terminé, il est temps de prendre un moment et de réfléchir. »

World Rebel, de son côté, se questionne : « Wow, un exemple vraiment bizarre du “bon type” de brûlage d’oeuvres, pour la “bonne cause”, “par amour”… »

Très connoté historiquement, l’autodafé revêt en effet une symbolique des États totalitaires et idéologiques.

Une haine constante à l’encontre de l’écrivaine qui ne l’a pas empêché d’annoncer, ce 17 février dernier, l’achèvement de son prochain ouvrage, sous le pseudonyme de Robert Galbraith, The Running Grave.

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