La chanteuse Beyoncé de 42 ans née à Houston, au Texas, dépoussière l’image d’une musique country réservée aux artistes blancs et masculins. Elle semble prendre du plaisir à bousculer les traditions. Elle joue ainsi les cartes hip-hop et house sur le titre « Sweet Honey Buckiin‘ », rappelant le premier acte de l’album « Renaissance« .
La reconnaissance est même venue de la Maison Blanche.
« Beyoncé, merci de nous avoir rappelé qu’il ne faut jamais s’enfermer dans ce que les autres pensent de toi », a écrit la vice-présidente Kamala Harris. « Tu as redéfini un genre et tu t’es réapproprié les racines noires de la musique country. Ta musique continue à tous nous inspirer. »
Au fil de l’album, des titres au son de fête, de liberté, de laisser-aller, l’artiste aborde la maternité, le sexe, l’amour.
« Il ne s’agit pas seulement de ce que Beyoncé peut faire pour la musique country, il s’agit de ce que sa conception de la country peut faire pour elle, en élargissant son empire musical et même sa connaissance d’elle-même, déjà bien développée« , analyse le site Variety.
« Les critiques qui m’ont visée quand j’ai mis le pied dans (la country) m’ont forcée à dépasser mes propres limites« , a-t-elle écrit récemment sur Instagram. Ce nouvel album « est le résultat des défis que je me suis lancés et du temps que j’ai pris à triturer et à mélanger les genres pour cette œuvre.
Dans cet album, on retrouve un cocktail de jeunes stars comme Miley Cyrus, Post Malone et Tanner Adell, mais aussi des icônes de la vieille garde à l’instar du géant de la country Willie Nelson
Comme classique vous pourrez écouter « Jolene » de la star absolue de la country Dolly Parton et « Blackbird« , le morceau des Beatles qui parle des neuf adolescents noirs devenus des icônes du mouvement des droits civiques en intégrant un lycée réservé aux élèves blancs, dans le sud des États-Unis.
Avec ce projet infiniment divertissant, elle devient une guerrière de la fierté féminine et noire et le cœur chéri de la radio.