Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football s’est réuni en urgence mardi 30 juillet. Cette réunion qui n’était pas prévue a eu comme ordre du jour, le cas du secrétaire général de l’instance, Véron Mosengo-Omba. Elle était notamment portée sur les allégations formulées dans un rapport de son responsable de la gouvernance, des risques et de la conformité (GRC). Le rapport aurait été soumis il y a plusieurs mois, mais ses détails n’ont été révélés que lors de la réunion de mardi.
D’après les informations recueillies, Véron Mosengo-Omba est visé par un rapport qui a été remis à la CAF, dans lequel son nom serait lié à un scandale d’ordre financier. Il aurait tenté en vain de faire en sorte que ce dossier n’arrive pas sur la table des dirigeants de la CAF.
Le rapport, qui comprend des allégations selon lesquelles Mosengo-Omba – qui a été nommé en mars 2021 – a « empêché » les membres du département GRC d’exercer leurs fonctions, une accusation selon laquelle il existe un « environnement stressant, contraire à l’éthique et non professionnel au sein de l’administration de la CAF », ainsi que des « cas répétés de langage inapproprié » dans les communications entre les départements.
La CAF a lancé une enquête en raison de la pression exercée par les membres du comité exécutif, Mosengo-Omba ayant insisté dans une déclaration à X (ancien Twitter) qu’il serait exonéré. « Mes efforts pour redresser la barre et régulariser cette institution, qui a été parfois méprisée, sont sabotés par un rapport inattendu contenant des griefs sans preuve documentée. L’enquête indépendante prévue révélera la fausseté et l’origine de ce rapport », a-t-il écrit.
Un message intrigant qui a piqué la curiosité des suiveurs du football africain. La présidence de Patrice Motsepe est contestée, et cet événement exacerbe encore les tensions. Une enquête indépendante a été lancée pour faire toute la lumière sur ces accusations. Mosengo-Omba réfute en bloc ces accusations, bien que la nature exacte des reproches ne soit pas encore dévoilée. Une suspension est désormais requise à son encontre.