La CNI se fera en 48 heures ! Le patron de la police camerounaise l’avait annoncé. Un nouveau système d’identification sécuritaire est en cours de développement au Cameroun. C’est le fruit d’un partenariat en entre Yaoundé et Augentic GmbH, qui s’occupe déjà de la production des passeports au Cameroun. L’entreprise sera également chargée de la production de la CNI (carte nationale d’identité).
Le contrat a été signé hier, 13 mai 2024 à Yaoundé, entre la Délégation générale à la Sûreté nationale représentée par Martin Mbarga Nguele pour la partie camerounaise et par l’entreprise allemande Augentic GmbH, représentée par son directeur général, Labinot Carreti.
Le DG d’Augentic GmbH, Labinot Carreti explique au terme de la signature dudit contrat que : « C’est un projet clé en main financé par Augentic GmbH qui consiste à la construction de 68 centres multi-fonctionnels ultramodernes à travers les 10 régions et les 58 départements. En plus, on va construire trois centres de production de cartes nationale d’identité à Yaoundé, Douala et Garoua. » Déclare t-il.
Il ajoute également : « En plus, on va rénover 219 postes actuels d ‘identification. On va mettre en place une structure moderne en niveau technologique qui va permettre aux citoyens camerounais d ‘avoir une carte en 48 heures dès la fin de cette année 2024. Cela va commencer par une application en ligne dématérialisée qui va permettre une prise de rendez-vous en ligne. Car, il y aura une grande demande des rendez-vous au niveau de postes de demande pour les cartes d ‘identité à travers le pays. On va par ailleurs assurer l’expédition des cartes à tous les postes d ‘identification à travers le territoire Camerounais. Nous sommes en train de discuter de la période de transition avec les équipes de la DGSN qui vont traiter ces demandes jusqu’ à la fin de l’année. »
Une remobilisation à travers ce partenariat, qui va permettre aux Camerounais d’obtenir leurs titres d’identité dont la CNI en 48 heures, à partir de la fin de cette année. Une bonne nouvelle qui viendra sans doute, soulager le calvaire de nombreux camerounais qui, depuis de nombreuses années, fonctionnent avec les récépissés de CNI.