Tato Kamdem
De nombreux ménages regardent la CAN à travers le monde. En 2022, ce sont plus de 400 millions de téléspectateurs qui ont suivi cette compétions à la télévision. Retransmettre les matchs est ainsi un enjeu majeur. C’est pourquoi les droits de diffusion sont stratégiques et s’élèvent à plusieurs millions d’euros.
La Confédération africaine de football (CAF) a en effet octroyé au groupe togolais New World TV les droits exclusifs de retransmission sur toutes ses compétitions dans 46 pays d’Afrique, jusqu’en 2025. C’est donc lui qui gère la diffusion la CAN 2023, qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
Selon les informations, l’offre du groupe s’élève à 1,7 million de dollars. Si le prix n’a pas beaucoup évolué depuis la dernière édition, les négociations ont tout de même permis d’élargir le nombre de diffuseurs. Ainsi, outre les chaines tv nationale de l’Afrique francophone et anglophone, pour la première fois cette année, des télévisions privées en Afrique francophone diffusent la CAN : c’est le cas de Canal 2 et Equinox au Cameroun ou de la Nouvelle Chaine Ivoirienne.
Mais depuis le début des rencontres de cette 34e édition de la coupe d’Afrique des nations, la confédération africaine de football vit très mal le piratage des images de cette grande messe du football africain. La CAF a informé ainsi ce mardi 16 janvier 2024 qu’elle suspendait la diffusion en direct des matchs de la CAN 2023 sur Facebook en raison des piratages constatés. Cette suspension concerne toutes les chaines de télé qui diffusent en direct sur facebook.
Cette décision fait suite à des piratages constatés par la caf. Ces piratages permettent à des internautes de regarder des matchs gratuitement sans passer par les chaines officielles qui ont achetés des droits de retransmission de la compétition à prix d’or.
Par ailleurs, la CAF prévoit de mettre en place des mesures préventives pour contrecarrer de possibles nouveaux piratages. De plus, elle collaborera avec Facebook et d’autres partenaires afin d’instaurer des dispositifs de sécurité renforcés.
