Au plus fort de la grève des éboueurs contre la réforme des retraites, à Paris, Carla Bruni s’est mise en scène pour ses followers Instagram sur un tas de poubelles, sourire triomphal aux lèvres. Ce cliché pour le moins surprenant avait pour but d’interpeller la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui fait elle-même face à une autre polémique, la rendant responsable du non-ramassage des déchets.
L’épouse de Nicolas Sarkozy a ajouté en commentaire : « C’est le printemps/Ecco la primavera/Here’s the spring/Merci Anne Hidalgo », assorti de tous les émojis végétaux à disposition.Une photo qui a déclenché les foudres des internautes.
« Honte à vous madame dans votre milieu bien protégé. Je me désabonne de votre page. Vous n’êtes pas un exemple de solidarité face aux personnes qui triment et demandent des conditions de vie meilleures : considération, salaires, retraite… », a répondu, entre autres, une internaute.
« Et la misère des gens vous fait rire ! C’est affligeant ! » pouvait-on également lire.
Un autre internaute a indiqué : « On n’oublie pas que vous vous êtes moqué d’un éboueur qui témoignait des conditions difficiles de son travail. L’élégance c’est aussi dans le caractère. 0 savoir-faire en tout cas. »
En effet, l’ex-première dame de France avait déjà soulevé un vent de critiques suite à un commentaire pour le moins incongru : « Ha ha ha ha ha », assorti d’émojis hilares, sur le témoignage d’un éboueur, qui évoquait la pénibilité de son métier, relayé par la députée Insoumise, Clémentine Autain. Un commentaire que Carla Bruni avait d’ailleurs supprimé peu de temps après.
Ce n’est pas la première fois que Carla Bruni provoque un tollé et se rend compte, après coup, que ses blagues peuvent parfois être un peu limite. À la Fashion week, en plein épisode de Covid-19, elle s’était amusée à tousser sur ceux qui l’entouraient. Un « geste débile » qu’elle avait ensuite regretté.