L’évènement, qui a lieu du 8 au 11 mars 2023 en Guinée Conakry, rend un vibrant hommage à la femme de tous les continents.
« Slamer les femmes !». C’est le thème retenu par les organisateurs du Festival des slameurs de l’ombre, rendu à sa deuxième édition. L’estrade du Centre culturel franco-guinéen de Conakry accueille depuis le 8 mars, date de célébration de la journée internationale des droits des femmes, des artistes slameurs venus de nombreux pays africains. Ces virtuoses des mots et du flow unissent leurs voix pour décrier les violences auxquelles sont confrontées les femmes. Un engagement qui s’implémentera jusqu’au 11 mars lorsque s’achèvera le festival et qui avait déjà fait l’objet d’une conférence de presse le 3 mars donnée par Bademba Barry (Bad), slameur et figure de proue du collectif Au nom du slam, à l’initiative dudit festival.
C’est exactement le 9 mars qu’ont débuté les prestations des slameurs à travers un concours. Le jour suivant a davantage été consacré à la formation des femmes vivant en zone rurale. Toutes ces activités, a tenu à indiquer le comité d’organisation, ont lieu gratuitement. Une ambiance faite de divertissement et de sensibilisation et dont le point d’orgue est le spectacle du 11 mars qui verra passer sur scènes les ténors du slam sur la scène africaine. Il s’agit notamment de la Brazzavilloise Mwassi Moyindo, l’Ivoirien Amee Slam et du canado-sénégalais Abel Maxwell.
Inauguré en 2022, le Festival des slameurs de l’ombre est une occasion offerte aux slameurs en herbe et en manque de visibilité de présenter leurs talents aux yeux du monde.