Organisée par le styliste togolais Jacques Logoh, cette vitrine annuelle s’est révélée être un catalyseur essentiel pour l’essor de la mode en Afrique. Elle a offert aux stylistes l’opportunité précieuse de se faire connaître et de contribuer à l’expansion dynamique de l’industrie sur le continent.
Parmi les stylistes présents : la nigériane Ejiro Amos-Tafiri qui a captivé le public avec ses créations luxueuses, fabriquées à la main et inspirées des riches traditions nigérianes. Son engagement a dépassé les règles imposées et a donné naissance à des pièces uniques, dévoilant une vision contemporaine de l’héritage culturel.
Jean Rocard Yapo créateur emblématique. Originaire d’Abidjan, il a créé sa marque éponyme, devenue incontournable en Côte d’Ivoire. Pour le FIMO, le styliste ivoirien a dévoilé une approche audacieuse et minimaliste du vestiaire masculin. Yapo a privilégié le raphia et le pagne kita, soulignant l’importance de puiser dans les ressources locales pour créer des créations uniques.
Ce dernier affirme dans une déclaration je cite » l’Afrique a toutes les ressources nécessaires pour évoluer et exceller dans le domaine de la mode ».
Le Festival a également été marqué par les commentaires éloquents de Desmo, un styliste présent lors de l’événement pour souligner le potentiel de la mode africaine et son évolution constante malgré les défis économiques.
Au cours de cette semaine de la mode, le FIMO a mis en lumière les créations d’une soixantaine de créateurs, offrant une plateforme cruciale pour les talents émergents.
Le festival s’est clôturé samedi dernier, laissant derrière lui une empreinte indélébile de créativité, de diversité et d’aspirations prometteuses pour l’avenir de la mode africaine.