Nwafo Dolly Sorel, AKA Lydol est la tête de gondole du Slam camerounais. Véritable globetrotteuse, elle représente le Cameroun dans des festivals prestigieux tels que, Sauti za busara en Tanzanie, Spoken Word Project en Angola, Poetry Africa Festival en Afrique du sud, Printemps des poètes en France… Elle diffuse son art à travers le continent et le reste de la planète. La finaliste du « Prix découverte RFI musiques du monde » en 2019, se distingue, en associant d’autres disciplines à ses spectacles. Elle chante, et déclame ses textes de manière théâtrale. Accompagnée de musiciens sur scène, elle ne se prive pas d’y ajouter quelques chorégraphies, ce qui fait de son Slam une poésie vivante.
Co-organisatrice du « Festival Slam’up », dont la première édition a eu lieu en 2018. Lydol compte dans sa discographie, un album studio et plusieurs singles. Son premier album, trahit comment le Slam a contribué à guérir la petite introvertie qu’elle fut. Le titre de l’album « Slamthérapie » en dit long. « Je mettais sur papier, ce que je n’avais pas la force de dire », confie-t-elle à nos confrères de Musicinafrica. Le « Festival Slam’up », est savant mélange entre Slam et stand-up. Il est diffusé dans quatre villes du Cameroun. La méthodologie qui sous-tend cette démarche est d’ouvrir, mieux d’offrir le slam à un public qui ne lui est pas acquis à priori. Cette démarche est soutenue par une autre, « Les quatrains du mardi ». Une plateforme à travers laquelle la chanteuse propose des spectacles improvisés sur les réseaux sociaux à ses plus de 200.000 followers.
La rencontre avec la scène Lydol la fait à travers divers concours (Challenge Vacances, Ressort jeunes talents) auxquels elle participe et qu’elle remporte à chaque fois dans la rubrique poésie. C’est donc tout logiquement que cette amoureuse de mots et de jeux de mots se retrouve dans le Slam où elle surfe comme un poisson dans l’eau. Révélée au grand public par le télé crochet « L’Afrique a un incroyable talent », elle sait mieux que quiconque, le rôle que les pionniers doivent jouer pour les jeunes générations qui les suivent. Pour cette bonne raison, elle créée et anime de nombreux ateliers au bénéfice des jeunes. On peut citer à titre d’exemple, « Science slam Cameroun », « Style haut à stylo », « Slam school party », pour ne citer que ceux-là.
Les mélomanes du Cameroun et du monde entier attendent donc avec impatience de découvrir les merveilles qui se cachent derrière le deuxième album studio de cette jeune femme, fragile comme une rose, qu’il faut approcher avec délicatesse, attention et tendresse. Les acteurs de la presse people vivant à Douala, seront bénis de découvrir en exclusivité mondiale « Fragile », à l’Institut Français de Douala ce 29 février 2024.