À l’image de son père, discret et silencieux Franck Biya, l’homme qui se tient à l’écart de la chose publique est de plus en plus au centre des attentions depuis les récentes et fortes suspicions à son éventuel candidature à la succession de son père à la tête de l’état du Cameroun, que son géniteur dirige depuis plus de 40 ans. Une éventualité qui intrigue de nombreux camerounais qui ne savent pas grand-chose au sujet de Franck Biya. Une situation qui va probablement s’améliorer à la sortie de son livre intitulé « Cahier de mon enfance ».
Une enfance à la lumière écrasante d’un père président
Dans se livre à paraître, Franck confie, qu’être le descendant du chef de l’Etat camerounais n’a rien d’une sinécure. C’est même une « casquette » extrêmement difficile à porter au quotidien, nécessitant presque l’assistance d’un psychologue personnel pour gérer frustrations et tensions de tous ordres. Car malgré lui, le fils du roi se retrouve constamment dans la lumière, épié et jugé pour le moindre de ses faits et gestes. Un étouffant manque d’intimité qui attriste Franck Biya, surtout durant son enfance où la discrétion est si précieuse pour tout enfant.
Une enfance sur surveillance étroite et frustrante
Sous couvert de sécurité, le quotidien du fils du chef de l’état est régulièrement invivable. Alors que les autres gamins vaquent librement à leurs occupations juvéniles, lui doit sans cesse composer avec cette pesante escorte rapprochée. A l’école comme au parc, de jour comme de nuit, ces gardes du corps imposés le privent de toute authenticité relationnelle avec ses copains. Au point de le pousser à « faire des folies » pour tromper cette étouffante sécurité qui l’empêchait d’avoir une enfance normale.
Le poids de l’excellence obligatoire et du regard du public
Outre la sécurité étouffante qui meuble l’enfance du jeune Franck, il doit également affronter le regard souvent peu reluisant de ses compatriotes. Sous prétexte de sa position princière, la moindre de ses mésaventures ou déconvenues est ainsi scrutée et jugée avec sévérité. Une pression énorme sur les épaules du garçon, surtout sur les bancs de l’école où l’excellence devient une obligation qui lui est exclusivement réservée. De quoi causer un début de traumatisme quand le jeune Biya découvre dans un journal les critiques féroces visant son père, alors que cela lui est généralement caché.
Franck, confie dans son ouvrage que face à aux épreuves de son enfance, le principal soutien psychologique était alors son père, Paul Biya. Malgré un emploi du temps surchargé, ce dernier fessait toujours en sorte de trouver du temps pour écouter et réconforter son fils meurtri. Franck Biya se souvient qu’en bon pédagogue, le président camerounais convoquait alors l’exemple du Christ, lui aussi incompris et critiqué en son temps. Car diriger un pays ne peut pas faire l’unanimité, même en œuvrant pour le bien commun. Un message rassérénant et formatif pour le jeune Franck, qui doit apprendre à cultiver cette résilience nécessaire pour devenir un homme.
Franck Biya, l’homme, est le résultat d’une formation rigoureuse, tenez par exemple pour lui apprendre la culture et l’environnement Soudano sahélien son père l’envoie passer trois mois au lamida de Rey Bouba sous les soins du puissant lamido de rey Bouba qui ne dira à personne au sein du lamida que le jeune homme qui est astreint à toutes sortes de tâches et des brimades diverses n’est autre que le fils du président de la République du Cameroun.
Franck BIYA le dira un jour à un des serviteurs du lamida mais celui ci va lui infliger une fessée pour mensonges et usurpations devant le puissant lamido silencieux, c’est Au terme de ce séjour de trois mois que le lamido de Rey Bouba réunira sa cour pour leur annoncer le départ de son jeune invité et à l’occasion leur dira qu’il n’est autre que Franck Emmanuel BIYA le fils du président.
Cette anecdote et bien d’autres sont consignés dans le livre « Cahier de mon enfance » de Franck à paraître. Un ouvrage qui donnera un aperçu sur la personne entourées de mystère qu’ est Franck Biya et qui pourra également élucidé les questions sans réponses au sujet du fils du chef de l’état Paul Biya.