Jost-Tilo Gehrke, directeur général de la startup berlinoise MyPoolitzer, se consacre sans relâche : son instrument est le produit d’une coopération avec l’entreprise spécialisée en technologie IA, Quantification. Elle se présente comme « prête à modifier la procédure d’évaluation des manuscrits pour les agents et les éditeurs ». Cela, grâce à un système de notation soutenu par une IA. La solution s’appuie sur « une technologie avancée de modèle de langage, associée à un traitement traditionnel du langage naturel, pour juger automatiquement la qualité des manuscrits en fonction de quatre critères clés : la correspondance au style et au genre, la note anticipée et le potentiel de vente ». « Une technologie de modèle de langage sophistiquée, combinée à un traitement classique du langage naturel, permet d’évaluer automatiquement la qualité des manuscrits en se basant sur quatre critères principaux : la correspondance au style et au genre, la note prévue et le potentiel de vente », explique Jost-Tilo Gehrke.
L’objectif de MyPoolitzer est d’attribuer une note, variant de 0 à 100, à chaque manuscrit présenté, afin d’économiser aux agents et aux éditeurs des heures précieuses consacrées à la préparation d’innombrables manuscrits. Et sans délai : la décision de la machine est prise en seulement une minute, suivie d’un retour automatique envoyé aux auteurs pour faire passer le message. Tout cela est robustement protégé et dispose d’options pour connecter rapidement des pages web ou des profils sur les réseaux sociaux, car il est essentiel de connaître l’auteur du chef-d’œuvre. L’idée d’une machine qui choisit les futurs best-sellers a déjà engendré des aspirations. En début d’année, Veristage a introduit sa solution maison nommée Insight. De plus, on examine des textes pour évaluer la qualité, tout en produisant des aspects marketing tels que des résumés, des mots-clés, des descriptions d’images, du contenu destiné aux réseaux sociaux, des citations, des métadonnées, des versions audio des textes ou des recommandations pour des groupes de lecture.
En arrière-plan, Insight se base sur une plateforme de gestion de contenu déjà en place, améliorée grâce à l’incorporation de modèles de langage sophistiqués comme ChatGPT d’OpenAI, Claude d’Anthropic, Gemini de Google et Mistral. Elle offre également une personnalisation en fonction des préférences des éditeurs concernant les modèles de langage employés.