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Interview Julie Benito: « Déjà il faut le dire, je suis issue d’une famille de musicien et c’est au pied de mon défunt papa (le Feu ABDOU Benito auteur de la célèbre chanson ‘’l’orphelin’’)… »

Rencontre avec JULIE BENITO. De son vrai nom Mekinda Benito Julienne, elle est native de la ville de Garoua, chef-lieu de la région du nord Cameroun. Artiste au talent immense, elle a su se construire une identité musicale axée sur les rythmes et les mélodies de l’héritage musical du Cameroun septentrional. A date, elle compte désormais parmi les pépites et valeurs sûres de la musique sahélienne.

Bonjour Julie BENITO, et Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions.

Bonjour Monsieur, c’est moi qui suis plutôt honorée que vous m’ayez invité pour cet échange sur votre média et j’en profite pour faire un gros coucou à tous mes fans et à tous vos fidèles lecteurs.

 Pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?

 Je suis Julie Benito artiste chanteuse auteure compositrice. Et je suis aussi la présidente de l’association EN’DAM qui œuvre dans le domaine de l’art et de la culture. Je suis mariée et mère de 3 enfants.

Qui vous a transmis ce goût pour la musique ?

Déjà il faut le dire, je suis issue d’une famille de musicien et c’est au pied de mon défunt papa (le feu ABDOU Benito auteur de la célèbre chanson ‘’l’orphelin’’), que depuis ma tendre enfance j’ai été éprise de l’art musical.

C’est en grandissant aussi, et en écoutant bon nombre de mes modèles comme Miriam Makeba, Céline Dion et Angélique Kidjo que j’ai pris l’initiative de définitivement développer ce talent de chanteuse qui sommeillait en moi.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours musical ? Comment est-ce que vous avez commencé ?

J’ai véritablement commencé ma carrière musicale en tant que choriste dans les studios d’enregistrement et en me produisant quelquefois dans les cabarets de musique live où j’interprète les chansons de mon Père et celles de mes icônes. C’est ainsi que je deviens peu à peu une référence vocale dans l’accompagnement des artistes en studio en faisant les chœurs de leurs chansons. Je serais sollicitée pour mon timbre vocal et ma maitrise des techniques de chant. Ces expériences vont me permettre de façonner ma voix et ma présence scénique. J’entame une carrière solo avec l’enregistrement de mon premier single « Mi woodi woldé » qui fera office de générique d’un film radiophonique portant sur les violences faites aux femmes, financé par l’Institut français et l’Ambassade de France au Cameroun en collaboration avec Zouria Théatre dans le cadre du Projet PISCA.

Ensuite je sors un Maxi single de 5 titres qui sera bien accueilli par le public. Je récidive en mettant sur le marché discographique un nouvel album baptisé « NGENDAM ».

J’ai aussi participé à plusieurs Festivals « Le festival International les répares » éditions de 2021 et 2022 à Garoua au Cameroun. Le Festival international des musiques sahéliennes FIMUSA 2022 et tout récemment au Salon International des voix de femmes Escale Bantoo. J’ai parallèlement participé et organisée plusieurs concerts.

Le Salon International des voix de Femmes Escale Bantoo s’est tenu en Juin 2024 dernier. Lors dudit événement, vous avez remporté le prestigieux « PRIX BABEL ESCALE BANTOO ». Comment avez-vous vécu cette expérience et Comment avez vécu l’annonce des résultats par le jury ?

En effet, au Salon International des voix de Femmes Escale Bantoo mon projet musical, après sélection, avait été retenu pour la 7eme édition du Programme d’Incubation des Music Business Training, qui s’est tenu, du 05 au 08 Juin 2024, à Yaoundé au Cameroun. Ce salon visait l’accompagnement à la structuration des projets musicaux à travers des formations théoriques et pratiques, ainsi que le coaching à l’amélioration des productions (musique et spectacle). Ça a été une expérience extraordinaire pour moi. J’ai fait de belles rencontres avec d’autres artistes tels que SHURA, LORNOAR, LOYK AFANA et Adama Victorine venu du Tchad et surtout j’ai beaucoup appris auprès de Monsieur GUY Marc TONY MEFE qui m’a prodigué de précieux conseils.

Lors de ce grand rendez-vous culturel, sur les 24 candidats représentants de trois pays, à savoir le Tchad, le Benin et le Cameroun, pour ma première participation, j’ai remporté sans appel le « prix Babel », qui récompense le meilleur spectacle dudit salon. Quand le jury me l’a annoncé j’étais dans une vive joie, je ne m’y attendais pas; ça a été une belle surprise pour moi l’émotion était vraiment intense. J’étais venue plus pour apprendre et dans mon apprentissage, gagner ce prix m’a vraiment galvanisé. Ce prix me donne accès à participer à Visa for Music, le Salon International des Musiques d’Afrique et du Moyen-Orient, qui se déroule à Raba, au Maroc, tous les ans, au mois de novembre.

Qu’est-ce qui vous a encouragé à participer à ce Salon ? En quoi le fait de participer à ce projet vous a-t-il été bénéfique en tant qu’artiste ?

 Dans ma Région, les structures spécifiques dédiées à l’encadrement et la formation des acteurs des arts dans la généralité et à la musique en particulier ne sont pas légion. Je me donne la volonté d’apprendre pour m’améliorer afin de construire ma carrière. Je passe des ateliers de musiques, de théâtre, des master class, des rencontres de tout genre avec le concours de l’Alliance française de Garoua dont je remercie la Directrice Mme HYACINTE PORCHER.

C’est dans cette optique que j’ai été motivé à participer à cet événement. Et en tant qu’artiste participé à Escale Bantoo a été une très grande chose pour le développement de ma carrière cela m’a permis d’acquérir plus de maturité. Mon prix gagné à Escale Bantoo me donne accès à participer à Visa for Music, le Salon International des Musiques d’Afrique et du Moyen-Orient, qui se déroule à Raba, au Maroc ce qui me permettra non seulement de me produire hors du Cameroun, mais aussi de faire du networking devant plus de 500 professionnels de la filière musicale internationale et je crois vraiment que ça m’aidera à vendre mon art.

Après avoir parcouru le Monde de Festival en Festival et vécu des expériences enrichissantes, des projets en vue?

Je suis actuellement en studio pour l’enregistrement de mon prochain album. Je vais aussi organiser une grande tournée dans les régions du Cameroun et dans le cadre de mon association je vais organiser un concert géant pour rendre hommage aux anciennes gloires de la musique du septentrion.

JULIE BENITO Interview décalée…

Que Préférez-vous en vous ?

Ma sincérité et mon franc parlé;

Que détestez-vous chez vous ?

Je fais aveuglément confiance aux gens et je suis souvent déçue et ça m’énerve; (rire)

Quel est le plus grand moment de votre vie ?

Mon premier concert live à l’occasion d’un festival où j’ai repris une chanson de mon papa devant plus de 3000 personnes;

Quel est le pire moment de votre vie ?

Le jour du décès de mon papa;

Quel est le pire cadeau que l’on ait eu à vous faire ?

Ma petite sœur un premier avril m’a offert un bonbon qui en fait était du piment et je n’ai pas du tout apprécié; 

Si vous étiez une super héroïne, qui incarneriez-vous ?

Je serais « Wonder Woman » elle représente une femme forte

Et si vous aviez un pouvoir magique, ce serait lequel ?

Le pouvoir de m’envoler

C’est la fin de notre interview, mais la tradition chez lesrencarts.com est de toujours laisser le mot de la fin à l’artiste. Vous avez carte blanche pour vous adresser à nos lecteurs, votre public, vos fans…

Chers lecteurs de Lesrencarts.com, chers fans, je voudrais juste vous demander d’être toujours positif dans tout ce que vous faites. Croyez en vous et en vos rêves. Merci de m’avoir lu je vous kiff.

 

 

 

 

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