A quelques jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, la rumeur est à son comble concernant l’identité de l’artiste qui va chanter à la cérémonie d’ouverture des jeux. Trois noms semblent sortir du lot. Lady Gaga, aperçue ce lundi soir en train de jouer du piano sur la Seine, Céline Dion, arrivée à 11h à l’aéroport du Bourget ce mardi. Et Aya Nakamura dont le nom est sur toutes les lèvres depuis la rumeur sur sa prestation.
Un retour de Céline Dion sur scène ?
La chanteuse québécoise avait rendez-vous chez Dior pour faire des essayages. Des fans l’ont vue devant le palace parisien Le Royal Monceau vers midi et ont pu faire des selfies. C’est dans ce même palace que Lady Gaga est descendue depuis le début de la semaine. Mardi après-midi, une soixantaine de personnes sont venues attendre les deux stars.
Pour l’histoire, Céline Dion, n’est pas novice dans l’exercice. La chanteuse s’est déjà produite lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’Atlanta aux États-Unis. C’était le 19 juillet 1996, Céline Dion âgée de 28 ans, était alors auréolée outre-Atlantique du succès de son album Falling into you.
Sur la scène du stade olympique d’Atlanta, face à 85.0000 spectateurs et 3,5 milliards de téléspectateurs elle avait alors interprété, accompagnée de l’orchestre symphonique d’Atlanta, The Power of the dream, hymne de ces jeux, composé par David Foster (l’auteur de All by myself) et Kenneth Edmonds.
Céline Dion, qui est arrivée mardi à Paris, va peut-être revivre un moment inoubliable vendredi, lors de l’ouverture des JO de Paris. La ministre des Sports elle-même a confirmé que la présence de la diva québécoise dans la capitale n’était « pas un hasard ».
La chanteuse, qui souffre du syndrome de l’homme raide, un trouble qui lui cause des spasmes musculaires, ne s’est pas produite sur scène depuis 2020.
Pourquoi pas Aya Nakamura !
Aya Nakamura, dont tout le monde parle depuis mars. La rumeur de la participation de la Franco-Malienne de 29 ans, évoquée au printemps, a hérissé l’extrême droite du pays. Un groupuscule identitaire avait ainsi posté sur ses réseaux sociaux la photo d’une banderole, tendue sur les bords de Seine, proclamant : « Y’a pas moyen Aya (une expression tirée de son hit « Djadja », NDLR), ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! »
Aya Nakamura a dénoncé sur ses réseaux sociaux ses détracteurs, les qualifiant de « racistes ». Le parquet de Paris a par ailleurs ouvert une enquête en mars concernant ces commentaires. La polémique a pris un retentissement planétaire, puisque c’est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. « Djadja » (2018) atteint désormais les 970 millions de vues sur YouTube.
Le plus grand secret demeure autour du spectacle de 3h45, pensé le long de six kilomètres de la Seine – une première hors d’un stade – et concocté par le directeur artistique Thomas Jolly. Ce dernier vient du théâtre – il a malaxé des œuvres de Shakespeare – mais la pop culture il connaît, puisqu’il a relancé en France et ses pays limitrophes l’opéra rock « Starmania ».
L’homme de spectacle a pour ambition d’avoir un show à la hauteur du rayonnement de la Ville Lumière et de faire mieux que Londres et ses JO-2012, quand la reine Elisabeth II s’était prêtée au jeu d’une vidéo drôlissime avec James Bond (Daniel Craig). Thomas Jolly a toujours dit qu’il ne s’interdisait rien (ni personne) tant qu’il y a un rapport avec la France.