La guerre de Booba contre les « influvoleurs » n’est pas du goût de tout le monde. Selon Julia Paredes, de l’émission de téléréalité Maman et célèbres, le rappeur a même mis sur la paille les influenceurs qui n’auraient pas enfreint la loi. « Je vais dire la vérité il y a des mois, je gagnais 35.000 à 40.000 euros, et après les polémiques, maintenant on est à des 5.000 », a-t-elle confié à Jeremstar dans son programme Baby Story.
En cause, le placement de produit intempestif dénoncé par Booba, qui a entraîné la proposition de la loi « Delaporte-Vojetta » visant à encadrer ces pratiques commerciales déguisées.
« [Booba] a dit ce que les gens pensaient tout bas. Mais est-ce que moi je fais la promo de crèmes pour le vagin ? Bah non !, a lancé l’influenceuse. Je ne trouve pas ça cool parce que la plupart des influenceurs, on a snapé sur ses musiques. Est-ce que nous, on le détruit celui-là ? Non. » Et de résumer : « Franchement, il nous a tué le business. » Pour preuve, les départs des influenceurs de Dubaï, un paradis fiscal devenu trop coûteux. « Au fur et à mesure, il y en a qui partent. Parce que la vie ici, il faut l’assumer », affirme-t-elle.
L’ancienne candidate des « Anges » qui a publié un livre sur son combat contre l’endométriose a tenté de démonter les a priori sur la vie à Dubaï, et sur l’idée que les influenceuses se feraient payer leurs accouchements sur place par le contribuable français. « Nous, on paye les hôpitaux. Et il y a plein de marques françaises qui ne veulent pas bosser justement avec nous parce qu’on est à Dubaï », a ajouté celle qui cumule un million de followers sur Instagram.