« Visionnaire », «sage », « vicieux », aussi … des qualificatifs prononcés au gré des commentaires que suscite l’actualité qui gravite autour du marocain Achraf Hakimi, footballeur au million d’euros de salaire mensuel, et de son (ex ?) épouse Hiba Abouk qui a échoué au pied du prétoire d’un tribunal parisien dans sa demande de divorce à laquelle étaient greffées la moitié des bien qu’elle exigeait. Choux blanc pour l’actrice espagnole, encore désarçonnée par la pirouette de son mari, son cadet de 12 ans : c’est au nom de sa mère que toute la richesse qu’il butine sur les pelouses est consignée. Un désappointement qui ponctue 8 années de vie conjugale et à travers lequel le masque de la belle pyrénéenne tombe avec fracas. Qui avait dit que c’est l’âge qui fait la sagesse ?
Egérie actuelle d’un monde où grouillent les escroqueries de toute sorte, Hakimi, par le canal de cette virevolte qui secoue la blogosphère depuis des jours, n’est pas seulement ce berbère sans diplôme qui gagne sa vie à la sueur de ses jambes et qu’une jet-setteuse au teint caramélisé a voulu ruiner. C’est également l’exemple de ce que signifie l’attachement aux personnes les plus importantes d’une vie. Celles qui vous ont dans le sang et la peau, les seuls fans que vous aviez aux heures les plus sombres de votre carrière, qui vous retirait de la poussière quand les aspérités du passé vous y jetait et pansait les plaies infligées par la cruauté du monde.
L’attachement aux siens, valeur sacramentelle et inusable depuis des temps immémoriaux, est pourtant devenu une peau de chagrin qui s’amincit pendant que prospère l’enseignement de l’homme qui quittera son père et sa mère pour s’attacher à une femme. Ce larron de toutes les fables contemporaines qui surgit avec du rouge aux lèvres et le diable dans le cœur pour engloutir les efforts conjoints de toute une famille. Des Hiba en mode voleuses de maris, croqueuses de pensions-retraites et panthères biscornues ; la chronique sociale en fait son thème-phare au pays de la théorie du danger où sévissent des Jézabel en puissance. Un exemple de prudence à suivre en une époque où le genre humain est devenu un loup pour son semblable.