Ebenezer Kepombia est le seul réalisateur Camerounais qui accumule l’achat des droits de diffusion de ses séries sur A+. Après foyer polygamique, la belle mère, la veuve et la saga madame monsieur, place à la reine blanche.
Diffusée pour la première fois le 16 Avril 2016 sur canal 2 international, comme son synopsis le précise, la reine blanche est une série qui met en valeur l’intégration nationale et internationale, l’altérité dans son entièreté.
Synopsis
Sokounde est un petit village du Cameroun où la tradition veut que les hommes épousent des femmes locales. Ainsi, quand Wilson, le fils du chef de village, rentre d’Europe marié à une étrangère de couleur blanche, c’est le scandale. Le décès du père n’arrange rien. Le jeune homme doit lui succéder. Ainsi, les habitants accepteront ils d’avoir une reine blanche?
La série de trois saisons dont 26 min l’épisode met en scène des acteurs talentueux comme Mitoumba, Flavienne tchatat, Kentsop Orgelle alias Mamiton, Clovis Tchoungue alias big mop, Kengne Alain François alias Pétrol, Maman Ayoe Elana alias Mama Assimba, Sylvie sintcheu alias Tonga et bien d’autres.
À travers une dose d’humour, d’originalité et de professionalisme, le mélo transportera les cinéphiles dans l’univers traditionnel Camerounais.
Une série de plus du réalisateur sur A+
Ebenezer Kepombia n’est pas le seul réalisateur et producteur de séries Camerounais. On en compte plus d’une dizaine.
Avec chacun un parcours atypique, il parait évident que tout cinéaste souhaiterait voir ses oeuvres rayonner et faire rayonner l’univers cinématographique mondial.
A+ est une chaîne de divertissement familiale panafricaine francophone créée par Canal+ Overseas et lancée le 24 Octobre 2014. Elle propose des séries télévisées africaines en français et des émissions de divertissement et jeux.
Au fil du temps, elle a acquit une forte notoriété. Elle fait indubitablement partie des chaines de télévisions les plus suivies dans le monde. De quoi faire rêver plusieurs cinéastes du continent.
Le partenariat qui lit A+ et Ebenezer Kepombia depuis plusieurs années déja pourraient faire des jaloux. D’aucuns penseraient qu’il s’agit de la résultante d’un « réseautage » dont le cinéaste Camerounais voudrait profiter seul pourtant il ne s’agit là que du fruit d’un travail méthodique et du professionalisme d’Ebenezer Kepombia.
PDG de la maison de production Chambeny Entertainment, Ebenezer Kepombia est un acteur, scénariste, réalisateur et producteur Camerounais qui a pris le temps de batir son empire. Il fait carrière dans ce milieu depuis 2000. Il a commencé à réaliser des courts métrages comme le sac d’ignames, le mazochiste, triste saint valentin ; ensuite en 2005, le long métrage le conjoint d’autrui avant de gravir les échelons et de se lancer dans la réalisation et la production de séries. Il a forcément acquis en ces années l’expérience et la maturité nécessaire lui conférant aujourd’hui le titre de légende du cinéma Camerounais.
Le secret de la collaboration entre Ebenezer Kepombia et A+.
ll convient de remarquer que les séries du réalisateur Camerounais gravitent toutes autour du même contexte: la culture Africaine, la mondialisation, l’humour, les histoires de couple, de famille, d’amitié et les cas sociaux. Il n’est jamais véritablement sorti de la trame de son art; c’est ça qui fait sa particularité , son originalité.
Véritable homme du show Bizness, Il améliore ses productions au fil du temps en misant sur le glamour à travers des costumes de créateurs Africains s’accordants parfaitement avec le style occidental et des décors attrayants; mais aussi sur le marketing autour de ses oeuvres. Il met également un accent particulier sur le casting à travers le choix d’acteurs ayants un certain parcours une notoriété et de l’influence sur les réseaux sociaux.
De plus, ses séries respectent les standards internationaux en la matière, notament le nombre d’épisodes, la durée….
Voilà en effet, le secret d’Ebenezer Kepombia, ce qui lui permet de continuer à conquérir les coeurs des cinéphiles et des chaines de télévision comme A+.
Il faut rajouter à celà que celui qui se fait appeler Mitoumba traine dèrrière lui une longue carrière au cours de laquelle il s’est sans aucun doute fait un bon carnet d’adresses dans le milieu du cinéma mondial. Un autre atout qui ne s’acquiert qu’avec du temps. Comme quoi il faut une bonne dose de patience pour atteindre ce niveau.
De toutes les façons Paris ne s’est pas construit en un jour.