Tato Kamdem
De retour de la saison culturelle du Cameroun à Paris, il y’a quelques mois la slameuse Lydol depose à nouveau ses valises dans la ville française. Lydol a en effet été invitée à la cité internationale des arts de Paris. Elle est cependant la seule Camerounaise qui a été sélectionnée pour valablement représenter le 237 à cette formation qui on espère se terminera sur une belle note.
La Cité internationale des arts est une résidence d’artistes qui rassemble, au cœur de Paris, des artistes et leur permet de mettre en œuvre un projet de création ou de recherche dans toutes les disciplines.
Sur des périodes de deux mois à un an, la Cité internationale des arts permet à des artistes de travailler dans un environnement favorable à la création, ouvert aux rencontres avec des professionnels du milieu culturel. Les résidents bénéficient d’un accompagnement sur mesure de la part de l’équipe de la Cité internationale des arts.
Dans le Marais ou à Montmartre, l’atelier-logement (espace de vie et de création) dont bénéficient les résidents leur permet de cohabiter avec plus de 300 artistes et acteurs du monde de l’art de toutes les générations, de toutes les nationalités et de toutes les disciplines. En collaboration avec ses nombreux partenaires, la Cité internationale des arts ouvre plusieurs appels à candidatures thématiques et/ou sur projet tout au long de l’année.
C’est donc une nouvelle aventure pleine d’opportunités qui démarre ainsi pour Lydol qui mettait sur le marché son deuxième album, intitulé « Hybride » sortir le 12 aout dernier. Lydol détient le secret d’allier maitrise de la langue française et l’argot camerounais. Sa musique est un savant mélange de rythmes patrimoniaux où les quatre aires culturelles du Cameroun s’imbriquent sans se bousculer. Son album « Hybride » ’est aussi la participation de plusieurs voix connues de la musique camerounaise qui entrent sans complexe dans l’univers de Lydol. L’on y retrouve, Mimie, Cysoul, Aveiro Djess, Magasco, Gaz Mawete, Amee, Happy d’Efoulan, Krys M ; Cyndy Vox. Au final c’est un chef-d’œuvre accompli qui vient enrichir le patrimoine musical du Cameroun.
