Tato Kamdem
Selon des sources médiatiques burkinabè, la décision a été prise d’introduire des uniformes scolaires réalisés avec des tissus traditionnels dans les établissements scolaires du pays. Cette initiative vise à renforcer le sentiment d’identité nationale tout en soutenant l’artisanat local et en dynamisant l’économie. L’intégration de ces tissus traditionnels dans les uniformes scolaires vise à reconnecter la jeunesse à son héritage culturel. Ces étoffes, créées par des artisans burkinabés, incarnent un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération.
En février dernier, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, André Joseph OUEDRAOGO, avait lancé une session de réflexion sur l’institution de l’uniforme scolaire en Faso Dan Fani pour tous les élèves burkinabè. Cette rencontre, tenue à Koudougou, ville emblématique du textile au Burkina Faso, a réuni divers acteurs du secteur éducatif, des représentants de plusieurs ministères, ainsi que des membres de la fédération nationale des tisseuses, de la chambre des métiers, et des spécialistes du textile et de la mode.
Le recours à ces textiles dans le quotidien des élèves contribue à la préservation des traditions vestimentaires locales. Cette initiative permet également de sensibiliser les jeunes à l’importance de préserver et de promouvoir leur culture. La vision du gouvernement dirigé par le Capitaine Ibrahim Traoré est claire : valoriser la culture locale, promouvoir la production endogène et renforcer le sentiment d’identité nationale et de patriotisme parmi les élèves.
Un exemple que devrait suivre les autres nations africaines, très souvent en perte d’identité culturelle authentique, sous l’influence des cultures occidentales.
