Cette trilogie de livres de Joseph Tiyi invite à explorer ou à redécouvrir « homme politique remarquable ». Dans son premier livre intitulé « Miroir aux alouettes », qui compte 186 pages et 13 chapitres, publié aux éditions GAD, il effectue un « Retour sur l’Ivoirité ». En reprenant le débat sain et constructif sur la question, l’écrivain encourage à examiner avec connaissance de cause les véritables enjeux du concept d' »Ivoirité ». En soulignant la démarche philosophique qu’a évoqué ce concept, il mettait en évidence le sentiment d’être et de se sentir complètement enraciné dans les valeurs sociales d’un pays, la Côte d’Ivoire. C’est une question de culture et de philosophie, et rien d’autre. Selon Joseph Tiyi, la lecture de ce livre permet de revoir Bédié pour comprendre qu’il a eu tort d’avoir raison un peu trop tôt.
Dans son deuxième livre intitulé « Le journalisme mène au métier d’écrivain », qui comprend 392 pages et 13 chapitres, l’auteur se base sur le discours « inoubliable » prononcé le 03 mai 1996 par Bédié, alors qu’il était encore au pouvoir, à l’intention de la presse ivoirienne. Joseph Tiyi renforce la voix du président qui demande aux journalistes ivoiriens de surpasser les complaisances d’inculture et les passions d’une presse carnassière, afin de poursuivre leur recherche de connaissances et de devenir de grands écrivains, comme le monde littéraire en est familier. Finalement, l’écrivain explore la complexe question des relations conflictuelles entre le pouvoir d’État, l’opposition et le peuple, dans son ouvrage intitulé « La démocratie apaisée selon HKB », qui est disponible en 336 pages et en sept parties, également publié aux éditions GAD.
Finalement, l’écrivain explore la complexe question des relations conflictuelles entre le pouvoir d’État, l’opposition et le peuple, dans son ouvrage intitulé « La démocratie apaisée selon HKB », qui est disponible en 336 pages et en sept parties, également publié aux éditions GAD. Dans cet ouvrage, Joseph Tiyi met en avant le concept même de « démocratie apaisée », qui, sous le régime Bédié, n’avait pas été compris ni adopté par l’opposition de l’époque, au sens où celui qui en faisait son cheval de bataille le proposait à l’ensemble de la classe politique ivoirienne. De nos jours, encore plus qu’hier, la « démocratie apaisée » occupe une place primordiale dans un pays qui est constamment en proie aux tensions et aux tragédies politiques.