Houris (Gallimard), lauréat cette année du prix Goncourt, se classe troisième des ventes et premier du classement des romans. Kamel Daoud a déjà dépassé largement les 200 000 ventes, selon les données de GFK. Et seulement quelques milliers d’exemplaires de Jacaranda (Grasset) ont été récompensés par le prix Renaudot le jour même. Le deuxième roman de Gaël Faye, qui avait connu un succès fulgurant à la rentrée, se vend maintenant deux fois moins que celui du lauréat du Goncourt, ce qui le place à la 11e place du classement général et à la 3e place du classement des romans.
Les Guerriers de l’hiver (Michel Lafon), un autre livre qui avait été très apprécié dès la rentrée, a remporté le Renaudot des lycéens la semaine dernière. Olivier Norek a vendu plus de 100 000 exemplaires de ce récit historique (20e du top 20, 6e des romans). Un peu plus loin dans la hiérarchie. Le roman Le rêve du Jaguar (Rivages), prix de l’Académie française et Femina, se classe 5e du classement des romans. Le texte de Miguel Bonnefoy est aujourd’hui à plus de 50 000 exemplaires vendus. Madelaine avant l’aube (JC Lattès), qui a été récompensée par le Goncourt des lycéens seulement en fin de semaine dernière, devrait bientôt atteindre un niveau similaire, le livre de Sandrine Collette se classant à la 8e place des romans.
Pendant ce temps, les autres grands prix d’automne ne semblent pas avoir réalisé les ventes que leur exposition peut laisser espérer. Cependant, Noël approche…