L’affaire défraie la chronique depuis quelques jours sur les différents réseaux sociaux, et des documents décrivant le coût des travaux sont en circulation. L’homme sur qui les projecteurs sont désormais tournés, n’est autre que AYANG LUC, le Président du Conseil économique et social (Ces) du Cameroun. 2 milliards de FCFA soit 2000 millions, c’est le coût prévisionnel de l’avis d’appel d’offre national lancé par ses services pour la construction de sa résidence. Une lettre adressée au ministre d’Etat Secrétaire Général de la présidence de la république, décrivant en objet l’acquisition d’un véhicule d’apparat pour le Président du Conseil Economique et Social, à hauteur de 120 millions de FCFA est également en circulation.
Une affaire qui a suscité plusieurs interrogations chez les Camerounais qui pour la plupart ignorent l’existence et le rôle de cette institution qui existe pourtant depuis 1984.
La dépense de ces colossales sommes au profit d’une minorité, va en contradiction avec les missions de l’institution qui sont d’assurer la représentation des principales activités économiques et sociales, de favoriser la collaboration des différentes catégories professionnelles entre elles et de contribuer notamment à l’élaboration de la politique économique et sociale, ce qui permet de garantir une économie solide, de prévenir la paix et l’équilibre social du pays. Selon certaines sources, le Président AYANG LUC aurait permis la construction du siège du conseil économique social sis au quartier Dragage à Yaoundé à hauteur de 44 milliards de Fcfa. Il ne se fera donc pas connaitre auprès des Camerounais par son engagement dans l’exercice de ses fonctions, mais plutôt dans cette affaire jugée troublante par les internautes. Vraie ou faux, il ne s’est pas encore prononcé pour démentir les accusations qui pèsent contre lui et surtout pour signifier si les documents en circulation sur la toile sont authentiques ou pas.
En attendant, les Camerounais se taillent la part belle des commentaires et n’hésitent pas à incriminer le régime en place sur la gestion de l’argent du contribuable. Une situation assez troublante au regard du climat social qui prévaut au Cameroun.