Orion Jaeb auteur-compositeur, chanteur camerounais et interprète du single Petit Prince, qui a rencontré un franc succès est issu d’une lignée de musiciens respectés et évolue dans l’industrie musicale depuis une dizaine d’années.
« Les Chroniques du Clair de Lune » de Orion Jaeb, composé de sept titres est le fruit de dix ans de carrière. Projet musical singulier qui marque une étape clé dans la trajectoire musicale de l’artiste, qui y propose un voyage sonore à la croisée de la poésie, de l’introspection et du métissage des genres, mêlant sonorités traditionnelles camerounaises et influences rock, pop et électro.
« Cela fait maintenant dix ans que je travaille ma musique, mes textes, mon chant et ma voix, » a-t-il confié. « Mon parcours n’est pas terminé, mais je suis aujourd’hui en mesure de proposer un projet qui, je l’espère, saura toucher un large public. » poursuit il.
Orion Jaeb, en collaboration avec Nassir-Kélian, Achille Ndoyé et d’autres musiciens talentueux, a voulu créer une œuvre immersive, où le son dialogue avec l’image pour une expérience sensorielle unique. Et l’importance accordée aux arrangements, signés notamment par Nassir-Kélian et Yarus, ainsi qu’au travail des choristes, dont Patricia Kotto, témoigne de cette volonté d’authenticité et de profondeur.
Cet EP ne se limite pas à une simple production musicale. Il fait partie, selon Orion Jaeb, d’un projet plus large basé sur les cycles lunaires, solaires et l’équinoxe.
« La lune est importante pour moi, car elle crée un univers où chacun doit être connecté à soi-même, » a-t-il expliqué. « Le voyage commence par le questionnement intérieur, se poursuit par la compréhension de soi par rapport aux autres et aboutit finalement à un état d’unité – l’équinoxe. »
Orion a également souligné l’importance de rendre hommage à son héritage musical à travers ses compositions. « J’honore les membres de ma famille et les musiciens qui m’ont précédé, » a-t-il affirmé. Il a notamment mis en avant des morceaux comme « Sad Love » et « Elders », qui rendent hommage à la sagesse des ancêtres. « Il est essentiel pour moi de perpétuer cet héritage – non seulement à travers les paroles, mais aussi à travers la structure et les sonorités de ma musique. »
L’artiste se dit conscient de l’image qu’il véhicule de son pays, particulièrement dans le contexte de la récente renaissance de la musique africaine à l’échelle mondiale.
« Les gens pensent que, parce qu’on est Africain, on ne peut faire que de l’Afrobeats, » a-t-il déploré. « Lors des cérémonies de récompenses, on nous enferme dans une catégorie. Mais pourquoi un artiste camerounais ne pourrait-il pas faire du rock ? Pourquoi ne pourrions-nous pas mélanger nos sons traditionnels avec de la pop ou de l’électro ? À travers ce projet, je voulais montrer que les musiciens africains peuvent tout faire. »
Avec cette nouvelle œuvre, Orion ambitionne de démontrer le rôle central de l’Afrique dans l’unification culturelle, en mettant en avant la richesse de la musique camerounaise.
« Nous devons valoriser notre patrimoine et le présenter au monde selon nos propres termes, » a-t-il conclu.


