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Pierre Mertens, le plus français des écrivains belges, est décédé à l’âge de 85 ans

Il est décédé dimanche à l’âge de 85 ans. L’information a été transmise à la Radio Télévision Belge (RTB) par la famille du disparu.

Pierre Mertens était un grand mélomane, écrivain, docteur en droit, spécialiste du droit international, directeur du Centre de sociologie de la littérature à l’Université libre de Bruxelles et critique littéraire au journal Le Soir. À l’âge de 11 ans, il composa déjà de courtes pièces pour les célébrations scolaires. En raison de la situation en Algérie, il développe une « conscience politique ». Il suit des cours de droit à l’université libre de Bruxelles.

Pierre Mertens, inspiré par Franz Kafka, a publié ses premiers romans et nouvelles en 1969. Il a été récompensé par le prix Médicis pour Les Éblouissements en 1987. Il a toutefois continué à exercer sa profession de juriste, sensible aux luttes pour les droits de l’homme. Le génocide au Biafra, la torture en Irlande et les prisons de Pinochet ont été dénoncés par l’observateur du droit international.

Il a rejoint l’Académie royale de langue et de littérature de Belgique en 1989. Il a également été nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française. En 2009, son œuvre a été récompensée par le prix Prince Pierre de Monaco. En 2007, Pierre Mertens a également décrit Bart De Wever comme un « leader résolument négationniste » dans le journal français Le Monde. Le chef de la N-VA (Extrême-droite) avait alors déposé une plainte, qui a été rejetée.

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