Le célèbre artiste Koffi Olomidé se retrouve au centre de l’attention après avoir été convoqué par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Dans sa lettre de convocation, le CSAC, l’autorité de régulation congolaise de l’Audiovisuel, reproche à Koffi Olomidé d’avoir tenu des propos de « dénigrement et de démobilisation des troupes de l’armée engagées au front ».
Pour ce qui est des faits, invité samedi dernier (06.07.2024) dans une émission matinale de la télévision publique RTNC, Koffi Olomidé, superstar de la rumba congolaise, a mis en cause le terme « guerre » pour qualifier le conflit dans le Nord-Kivu. Interrogé par le journaliste, Koffi Olomidé a déclaré : « Il n’y a pas de guerre… Nous sommes tapés, on nous gifle, on fait de nous ce que l’on veut. »
Après son audition, Koffi Olomidé a affirmé que le malentendu a été dissipé: « C’était plus pédagogique qu’autre chose. On a parlé et on s’est compris. Même si ce que le chanteur Koffi dit est vrai et fondé, il faut peut-être un peu de diplomatie. Je pense à nos soldats (militaires) et j’espère vraiment que quelque chose de positif va se passer pour eux », a-t-il tempéré.
Mais l’administration Tshisekedi, n’a pas encore lâché l’affaire, la star de la rumba Koffi Olomidé a été convoqué à comparaître devant le Procureur Général près la Cour de Cassation ce lundi 15 juillet 2024, mais l’artiste ne s’y est pas rendu. La nature des accusations portées contre Koffi Olomidé devrait être révélée lors de sa comparution.
Koffi Olomidé, qui s’est porté candidat à la dernière élection sénatoriale en RDC, et qui nourrit des ambitions politiques, ne rate en effet pas une occasion de porter un œil critique sur la situation du pays.