Gratuit et commémoratif. Les premières déclinaisons de ce que le reggaeman Erik Beck’s propose sur l’estrade du Remenber Bob Marley à Soa, ville où le rastafarisme se réunira le 11 mai imminent pour un concert en l’honneur de la figure totémique du reggae. Un show qui débutera à 16 heures dans une ambiance qui promet d’être psychédélique, eu égard des têtes d’affiches qui s’y déploieront. Sur le podium de l’esplanade de la mairie, Dj Bilik, Krotal, Maalhox, Petit Virus, Izmo, Sista Sen, Mr Sto et tant d’autres qui lèveront des décibels d’hommages en direction de Bob Marley, le « Messenjah » d’un rythme musical dont il fut le porte-voix jusqu’à son décès le 11 mai 1981.
Erik Beck’s – Eric Awoumou à l’état civil – est un rastafari de longue date, serviteur d’un Jah dont il propage le culte au son de sa guitare dans de nombreux pays. Protéiforme dans le savoir, cet artiste-musicien explore d’autres domaines de la connaissance et enrichit un potentiel déjà énorme en CD autant que sur les scènes où il se produit. Epris de culture et ouvert au monde, Erik Beck’s interrompt ses études universitaires au sortir d’une longue incursion dans la philosophie, l’anthropologie, la psychologie, l’histoire, la sociologie, etc. En plus de la guitare dont il grince les cordes avec un talent reconnu, il est aussi un écrivain à la plume acérée. Dans sa bibliographie, Le procès de Nti Zama Biswô, fiction dans les pages de laquelle est présenté un Dieu usineur d’êtres de chair et d’esprit mais doté de capacités divines.