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Sidiki Diabaté aspire à faire de la Kora un outil d’enseignement musical à l’échelle mondiale

Après avoir dissipé la rumeur selon laquelle son concert à Paris Arena La Défense en France avait été annulé, l’artiste malien Sidiki Diabaté se prépare à concrétiser l’un de ses rêves de jeunesse, jouer dans la plus grande salle de spectacle d’Europe, et cela est prévu pour le 8 février 2025. Dans une interview récente accordée à la chaîne musicale NRJ, l’héritier légitime de Toumani Diabaté, son père, a exprimé que ce concert servira à mettre en évidence la puissance de la kora. Il a également exprimé son rêve le plus profond de faire transcrire la musique Mandingue en solfège, afin qu’elle puisse être jouée dans les plus grandes symphonies du monde.

Sidiki Diabaté est issu de la 72e génération des griots « Djely », une lignée prestigieuse qui a hérité de son père, Toumani Diabaté, l’un des plus grands joueurs de kora de l’histoire. Dans la perspective de son concert prévu dans la plus célèbre salle de spectacle d’Europe, Paris Arena La Défense, le 8 février prochain, l’artiste a partagé quelques jours auparavant avec la chaîne musicale française N’jr ses objectifs pour l’année 2025.

En réponse à une question concernant ses projets, Sidiki Diabaté a affirmé : « Chaque jour, nous travaillons à découvrir de nouveaux horizons et à promouvoir la culture africaine ». En 2025, ce concert a lieu à Paris La Défense Arena, avec une capacité de près de 40 000 spectateurs. De plus, cette année, plusieurs albums enregistrés en 2024 seront mis en vente, ainsi qu’une tournée mondiale de 50 dates.« Ce concert est la consécration de ma carrière. Jouer dans la plus grande salle d’Europe représente un rêve devenu réalité, fruit d’un travail acharné. C’est une immense fierté de porter haut la culture mandingue sur une scène internationale. Pour l’occasion, une dizaine d’artistes français et africains m’accompagneront. »

« Kora Lover » est le dernier album du prince de la Kora, un bijou de 28 titres qui fusionnent des sonorités ouest-africaines et européennes, avec des collaborations internationales.« Nous célébrons notre instrument mythique, la kora, ainsi que la culture mandingue… Je souhaite traduire la musique mandingue en solfège afin qu’elle puisse être interprétée par les plus grandes symphonies du monde. J’aimerais aussi apporter un Grammy Awards en Afrique, à l’instar de Youssou Ndour et de feu Ali Farka Touré».

Sidiki,fier de ses origines, explique : « La kora et le chant sont un héritage de ma famille ». Ma grand-mère, Néné Koïta, était une grande chanteuse. Je suis chargé de protéger et de développer cette diversité culturelle. » Dans cette interview, le célèbre chanteur malien a également souligné qu’il trouve sa force dans les enseignements des célèbres artistes de la musique africaine tels que Youssou Ndour, feu Toumani Diabaté, Salif Keïta, et bien d’autres encore. « Mon public est ma principale source de motivation, il me pousse à relever les défis à l’échelle mondiale. »

 

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