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Syrie: Chez les bouquinistes de Damas, la littérature clandestine sort de l’ombre

Des ouvrages relatant les souffrances des détenus politiques se mêlent à des écrits de la théologie islamique extrémiste.

Des œuvres décrivant les souffrances des détenus politiques se mêlent à des écrits de la théologie islamique extrémiste : chez les libraires de Damas, les ouvrages clandestins qui étaient auparavant dissimulés sont maintenant exposés en vitrine. Exemple pris avec Al-Maabar (le passage), qui traite de la guerre à Alep vue depuis un point de transit reliant autrefois les quartiers Est de la grande ville, contrôlés par des insurgés armés, aux quartiers Ouest sous contrôle gouvernemental.

L’éviction de Bachar al-Assad, le 8 décembre, par une coalition de groupes islamistes armés a mis un terme à plus de cinquante ans de domination ininterrompue du clan familial. Toute forme de dissidence était sévèrement réprimée, les droits civiques étouffés par une multitude d’organismes de sécurité, instillant la peur parmi les citoyens et infligeant des tortures aux détenus opposants.

Dans les boutiques ou sur les murets le long des trottoirs, on retrouve sans cesse les mêmes œuvres, qui n’étaient autrefois disponibles que sous leur forme piratée sur Internet. La maison de ma tante  est un roman de l’écrivain irakien Ahmed Khairi Alomari, où s’exprime le dialecte syrien pour désigner la prison. Ou encore La coquille, écrit par le Syrien Mustafa Khalifa, qui relate les années passées dans la prison de Tadmor où un athée a été confondu avec un islamiste radical.

 

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