in

La CAF resserre l’étau autour du président de la Fécafoot, Samuel Eto’o

Samuel Eto’o et la Caf, un nouvel épisode se joue. La légende du football camerounais est encore citée dans une affaire qui risque de le plomber au niveau de l’instance dirigeante du football africain. Une enquête est menée contre sa personne, au moment où il se bat contre sa tutelle.

Déjà au cœur d’une polémique qui agite le monde du  football africain, Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et ex-gloire du  FC Barcelone, fait face à des accusations sérieuses de la part de la Confédération Africaine de Football (CAF). La controverse avait éclaté suite à des allégations de matchs truqués, déclenchées par la diffusion d’un enregistrement audio où Eto’o serait en conversation avec un président de club. Malgré l’absence de preuves flagrantes de malversations dans cet enregistrement, la CAF avait ouvert une enquête.

La défense d’Eto’o, menée par ses avocats, avait alors riposté en accusant le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, de lancer cette enquête dans le but de nuire à la réputation d’Eto’o. Ils avaient  porté l’affaire devant la FIFA, invoquant une campagne de diffamation et un abus de pouvoir.

En plus de cette affaire il y’a une autre tout aussi grave : le 26 mai 2023, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a signé un contrat de partenariat avec la société de paris sportifs 1XBet. Cette décision a immédiatement provoqué une controverse, surtout après le non-renouvellement du contrat de Rigobert Song avec la même société. Eto’o avait alors justifié son choix en affirmant : «Je suis président de la Fécafoot, oui, mais ici [chez 1XBet], c’est l’image de Samuel Eto’o.»

En conflit avec le Code éthique de la Fifa

Cependant, cette initiative a rapidement été critiquée pour son possible conflit avec le Code éthique de la Fifa. Celui-ci stipule clairement que tout officiel affilié à la Fifa, y compris les présidents de Fédération, ne doit pas s’engager, directement ou indirectement, dans des activités de paris ou de jeux d’argent en lien avec le football. En effet, l’article 27 du Code éthique de la Fifa précise : «Les personnes auxquelles s’applique le présent code ne peuvent prendre part -de manière directe ou indirecte- à des activités de paris, loteries et autres jeux d’argent similaires ou transactions en lien avec des compétitions et matchs de football et/ou toute activité associée au football.»

La Caf a donc ouvert une enquête pour déterminer si Samuel Eto’o avait enfreint ces règles. Cette enquête s’est notamment appuyée sur un constat d’huissier effectué par Me Tchimdou Mekiage Micheline. Dans son rapport, elle indique avoir découvert plusieurs publications sur la page Facebook officielle de Samuel Eto’o promouvant 1XBet, suite à la signature de son contrat de sponsoring personnel avec cette entreprise de paris sportifs.

 Lire aussi le podcast : La CAF resserre l’étau autour du président de la Fécafoot, Samuel Eto’o ?

Au cours des investigations, Me Tchimdou a été entendue au Caire par les enquêteurs de la Caf. Elle a confirmé la véracité des éléments contenus dans le procès-verbal de constatation, renforçant ainsi les bases légales de l’enquête.

En réponse à la polémique croissante, Samuel Eto’o a supprimé toutes les publications liées à 1XBet de sa page Facebook. Cette action est-elle une admission implicite de culpabilité ou une simple mesure de précaution en attendant les conclusions de l’enquête ?
Samuel Eto’o sera rapidement fixé sur son sort. Lui qui vit dans un tumulte incessant au Cameroun, avec le conflit entre le ministère des Sports et la Fécafoot. C’est donc une affaire à suivre…

Written by Tato Kamdem

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Céline Dion présente son documentaire avant un retour sur scène

Fourvière 2024 : Pamela Badjogo poursuit son ascension musicale