Tato Kamdem
Le ministère des Sports a reprit la main à la FECAFOOT, en faisant le choix du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football. En ballotage défavorable, Samuel Eto’o pourrait ne pas avoir dit son dernier mot. L’ancien attaquant de l’Inter Milan n’accepte pas la nomination par le ministère des Sports de Marc Brys comme sélectionneur des Lions indomptables.
Le feuilleton qui tient en haleine le Cameroun depuis une semaine attend un autre rebondissement ce jour. Le président de la Fédération Camerounaise de Football (FÉCAFOOT), Samuel Eto’o Fils est attendu. Il va soumettre ce jour au comité d’urgence de l’instance faîtière, ses propositions de nominations des membres des structures d’encadrement des sélections nationales de football. C’est l’une des résolutions prises le 6 avril dernier lors de la réunion du Comité d’urgence à la tour de Tsinga.
Samuel Eto’o a eu les 72 heures de délais du comité d’urgence, va-t-il nommer son entraîneur ce mardi comme prévu ? Va-t-il tenir tête au ministre des Sports et à l’État du Cameroun ? Eto’o joue également sa crédibilité, va-t-il aller jusqu’au bout ? C’est autant de questions que se pose les camerounais. L’attente de la décision de Samuel Eto’o Fils survient au lendemain de l’installation officielle de Marc Brys et de son équipe. En effet, le ministre des Sports et de l’Education Physique, Narcisse Mouelle Kombi, a confié les clés de la tanière au Belge de 61 ans au cours d’une cérémonie d’installation, mais le président de la FÉCAFOOT n’y était pas. Une absence remarquée et pas du tout surprenant car le 3 avril dernier, il s’offusquait déjà contre la nomination de Brys et Cie.
Samuel Eto’o Fils et le comité d’urgence vont-ils franchir le pas ? C’est une situation vraiment compliquée et l’on s’attend à un compromis pour éviter de ternir davantage l’image du pays. Car rappelons le, les règles de la FIFA interdisent l’interférence du gouvernement dans la gestion du football.
