Didier Denguel
Le rappeur camerounais sera en concert le 14 juin 2024 à l’espace julien à Marseille. En prélude à cet évènement, mieux en pleine promotion de son concert à venir, le rappeur c’est rendu dans la boutique officielle du club de la cannebière pour acquérir un maillot floqué du nom et dossard de l’attaquant de terrain de l’Olympique de Marseille.
Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, Valsero déclare : « Pour mon concert le 14 juin à l’espace julien, je suis venu jusqu’à la boutique de Marseille pour me faire un authentique maillot de Faris Moumbagna qu’on va mettre pour le concert ». Cette intention, devrait à priori enchanter le clan du « numéro 14 » de l’Olympique de Marseille.
Aussi, Valsero prend la défense de l’attaquant camerounais, très critiqué par presse sportive française pour ses performances peu reluisantes. Le joueur n’est pas encore entré dans le cœur des supporters de l’OM. Ils sont très peu à avoir un maillot floqué en son nom. Juste cinq si on en croit la déclaration d’un agent de la boutique du club, qui intervient dans la vidéo posté par le rappeur sur sa page Facebook, le 16 mars dernier.
Valséro prétend aussi que, après son concert à l’Espace Julien, concert au cours duquel il portera le maillot du joueur de 24 ans, « il entrera au panthéon », et son maillot sera acheté par des centaines de milliers de supporters de l’OM. Est-ce cette insinuation qui a provoqué l’ire du conseil du Joueur ?
En tout état de cause il a interpellé le rappeur à travers un communiqué dans lequel, il écrit : « En votre qualité de personnalité publique, nous vous demandons de ne plus utiliser à l’avenir le nom et/ou l’image de Monsieur Faris Pemi Moumbagna dans vos prochaines publications, ou dans toute autre support quel qu’il soit ». Cette attitude du joueur et son conseil est-elle judicieuse ? Difficile de répondre de manière tranchée à cette question.
Valsero en tout cas justifie son geste, par le grand amour et la profonde affection qu’il voue au joueur. Il reste constant toutefois, que l’on est là face à une opération de communication sans précédent. A qui bénéficie-t-elle ? Aux deux parties aurions-nous la faiblesse de croire. Cela étant, un accord préalable des deux équipes aurait dû être consenti, avant que le rappeur n’engage ladite opération.
